Vous trouverez ici une liste non exhaustive de vidéos et documentaires autour de l'agriculture , les changements dans les modes de consommation , vivre autrement, l'alimentation...

Comprendre une amap

Une petite vidéo pour comprendre comment fonctionne une amap


Documentaires

La guerre des graines

Voici un film utile. Un film qui donne les clés pour comprendre comment des multinationales veulent confisquer le vivant. Un film qui donne envie de se battre pour sauver notre indépendance alimentaire.


Ceux qui sèment

Mais quelle est donc cette agriculture familiale qui emploie plus de 40% des actifs du monde et produit 80% de l’alimentation mondiale ? Et à quelles conditions peut-elle répondre aux enjeux de demain? 40 étudiants en agronomie ont choisi d'y répondre en réalisant un film documentaire de 52 minutes. En passant par l’Inde, la France, le Cameroun, l’Équateur et le Canada ce film évoque les avantages ainsi que les limites associés au caractère familial de l’agriculture. Une invitation au voyage et à la réflexion, pour un public de tout âge et tout horizon.


Les semences de la colère

Geronimo est un petit paysan qui vit avec sa famille dans un village du Paraguay. Autour de chez lui s'étendent à perte de vue des champs de soja transgénique appartenant à de grands propriétaires, des colons brésiliens pour la plupart. Victimes de contaminations dues à l'épandage d'herbicide, les villageois s'organisent pour lutter contre la destruction de leur environnement et sauver la vie de leurs enfants... La loi du plus fort Paysans expulsés, pollution des sols, déforestation, empoisonnements... : quel poids pèsent les dégâts sociaux et environnementaux face aux profits générés par la monoculture intensive du soja génétiquement modifié ? En se rendant au Paraguay, qui compte parmi les principaux pays exportateurs mondiaux de soja, et en se mettant à l'écoute des différentes parties en présence, les réalisateurs nous donnent des clés pour comprendre comment a pu s'imposer un modèle de développement agricole particulièrement destructeur. Et cela à travers l'affrontement inégal entre, d'un côté, les grands propriétaires producteurs de soja, bras armés (au sens propre) des firmes agroalimentaires et des spéculateurs financiers, et de l'autre les campesinos, ces petits paysans qui tentent de défendre leur outil de travail et leur mode de vie. Aux discours agressifs des premiers, partisans de la loi du plus fort -- renforcés dans leurs convictions par les arguments de scientifiques défendant les intérêts des leaders du marché des semences et des produits phytosanitaires --, s'oppose l'énergie du désespoir d'une société rurale traditionnelle pour qui le soja transgénique est une malédiction. Dans cet universel combat du pot de terre contre le pot de fer, c'est la logique du profit qui l'emporte, avec l'arrestation des petits paysans pour "occupation illégale des terres"... Comment la lutte se poursuivra-t-elle ?


Adieu paysan

1947 : libérées depuis deux ans, les villes ont faim. Jamais le pays n’aura autant compté sur ses paysans. Oui mais voilà : le monde rural n’est plus dans l'époque. Il est mis en demeure de se moderniser.


Produire Bio, un business comme les autres?

En Europe, les produits bio génèrent 21 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Un succès qui s'est accompagné d'une forte industrialisation des modes de production. Quant aux idéaux du commerce équitable, ils sont battus en brèche par ceux qui rémunèrent la main-d'oeuvre à vil prix. Enquête sur un business qui n'est pas exempt de pratiques scandaleuses. En Roumanie, de gros investisseurs rachètent les terres de petits paysans pour pratiquer sur des milliers d'hectares des cultures et de l'élevage "bio", notamment de brebis alimentées l'hiver avec du maïs transgénique. En Thaïlande, des crevettes "bio" élevées dans des fermes géantes consomment de la nourriture industrielle et sont en contact avec des produits chimiques. En Chine, des élevages de dindes et de poulets ne doivent leur étiquette "bio" qu'à un trafic illégal de documents. En Espagne, des tomates "bio" poussent à côté de champs en culture intensive généreusement arrosés de produits phytosanitaires... L'enquête de Christian Jentzsch montre que l'explosion de la demande en produits bio a conduit à une industrialisation systématique des modes de production. Dans nombre de cas, celle-ci s'opère au détriment de l'environnement, des petits agriculteurs et de la qualité des produits. Car, de plus en plus, ce sont de grands groupes internationaux ou la distribution discount qui contrôlent le bio. Ici comme ailleurs, la loi du marché s'est imposée. Une situation rendue possible par la multiplicité des organismes de certification (plus de cent labels et marques bio rien qu'en Allemagne), par la négligence d'ONG parfois peu regardantes et par une réglementation européenne finalement peu contraignante. Quant aux idéaux du commerce équitable portés par les premiers adeptes du bio, ils sont battus en brèche par ceux qui rémunèrent la main-d'œuvre -- paysans locaux, voire immigrés sans-papiers -- à vil prix.


La face cachée du bio low cost


Cash investigation : les récoltes de la honte

La part de l'alimentation dans le budget des ménages français a baissé d'un tiers en cinquante ans. Cette pression à la baisse sur les prix de l'alimentation a-t-elle un coût social pour les travailleurs de cette filière ? Pendant huit mois, le journaliste Wandrille Lanos et la rédaction ont enquêté sur les conditions de travail dans l'agroalimentaire. En partant des allées des supermarchés, pour remonter jusqu'à la main d'oeuvre qui récolte, ramasse ou pêche pour les consommateurs, ils ont découvert un monde où l'exploitation est la règle. Au coeur de l'Union européenne, les salaires ne sont pas conformes au droit du travail, les conditions d'exploitation sont proches de l'esclavage. Elise Lucet France 2


La révolution des sols vivants


Les habitants du sol et leur importance

Les habitants du sol et leur importance dans la circulation de l'eau et le recyclage de la matière organique morte. le rôle des vers de terre, des acariens, des collemboles, des racines des plantes, des champignons et des roches.


Solutions locales pour un désordre globale

« Les films d'alertes et catastrophistes ont été tournés. Ils ont eu leur utilité, MAIS MAINTENANT il faut montrer qu'il existe des Solutions, faire entendre les réflexions des philosophes et économistes, qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s'est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives. » Coline Serreau « Avec ce film, je montre qu'il existe partout dans le monde des gens qui, sans se connaître, font la même chose, ont la même philosophie de vie et les mêmes pratiques envers la terre nourricière. Mettre en lumière cette universalité des solutions, tout autant que leur simplicité, c'était vraiment le but du film » Coline Serreau


Vivre autrement


Semences : les gardiens de la biodiversité

L’agriculture mondiale dépend essentiellement aujourd’hui de cinq multinationales de l’agrochimie, qui s'enrichissent en obligeant les paysans à utiliser les semences qu'elles ont sélectionnées. Ce documentaire raconte le combat de petits exploitants, chercheurs et citoyens européens qui se mobilisent contre ce monopole et luttent pour préserver la biodiversité.



Le monde selon Monsanto

Fruit d'une enquête exceptionnelle de trois ans sur trois continents, le film et le livre reconstituent la genèse d'un empire industriel, qui, à grand renfort de rapports mensongers, de collusion avec l'administration nord-américaine, de pressions et tentatives de corruption, est devenu l'un des premiers semenciers de la planète. Avec 17 500 salariés, un chiffre d'affaires de 7,5 milliards de dollars en 2006 et une implantation dans quarante-six pays, Monsanto représente le leader mondial des OGM, mais aussi l'une des entreprises les plus controversées de l'histoire industrielle. Production de PCB (pyralène), de polystyrène, d'herbicides dévastateurs (comme l'agent orange pendant la guerre du Viêtnam) ou d'hormones de croissance bovine et laitière (interdites en Europe): depuis sa création, 1901, la firme a accumulé les procès en raison de la toxicité de ses produits. Grâce à la commercialisation de semences transgéniques, conçues notamment pour résister aux épandages de Roundup, l'herbicide le plus vendu au monde, elle prétend vouloir faire reculer les limites des écosystèmes pour le bien de l'humanité. Qu'en est-il exactement ? Quels sont les objectifs de cette entreprise, qui, après avoir longtemps négligé les impacts écologiques et humains de ses activités, s'intéresse tout à coup au problème de la faim dans le monde au point de se donner des allures d'organisation humanitaire ?